vendredi 11 mars 2011

Elle pleure ma planète

vendredi 16 avril 2010

Ma France Jean Ferrat

dimanche 22 novembre 2009

Quelle est Belle ma Bretagne !

La Bretagne possède un patrimoine naturel à la fois riche et diversifié. Mais aussi fragilisé par l'occupation humaine et sa proximité au rail d'Ouessant, trés fréquenté.

La Bretagne est une péninsule, et à ce titre, bénéficie d'une grande panoplie de milieux maritimes et littoraux, d'espaces intérieurs remarquables comme les tourbières et les landes. A mi-chemin entre le nord et le sud, la Bretagne abrite des espèces nordiques et méridionales. D'où une biodiversité remarquable à protéger envers et contre tout. Surtout contre l'artificialisation des milieux naturels.

Les mutations importantes de la société bretonne au cours des quatre dernières décennies ont conduit à l'effacement progressif du paysage bocager, l'érosion des sols, la dégradation de la qualité des eaux. Des effets qui ne laissent pas les acteurs bretons indifférents. Des actions de protection, sensibilisation sont menées de pair avec une meilleure gestion du patrimoine naturel, car plus réglementée. Les initiatives sont prises à tous les niveaux : européen, national, régional et départemental.

Le rôle de péninsule

Côté mer, c'est le règne des falaises, des dunes, des cordons de galets, des vasières et des marais côtiers. Dans les terres, les étangs d'eau douce, les tourbières constituent des milieux très riches mais fragiles. Couvrant moins de 10 % du territoire régional, la forêt et les grands massifs forestiers, qui accueillent parfois de spectaculaires chaos, ainsi que les haies bocagères, constituent un biotope à surveiller.

Contrairement à d'autres régions, la Bretagne compte peu d'espèces qui lui sont propres mais sa faune n'est pourtant pas banale : loutres, escargots de Quimper, anguilles, musaraignes, phoques, tritons, dauphins ....L'expression de la vie animale est variée.
La plupart des peuplements végétaux que l'on trouve aujourd'hui dans notre région sont le résultat de migrations plus ou moins récentes.

  • Trente sept espèces sont tout particulièrement suivies par le Conservatoire national botanique de Brest.

jeudi 22 octobre 2009

le CHATEAU de la ROCHE-JAGU


Bien que le nom de la Roche-Jagu ait certainement une origine plus lointaine, une charte datée de 1252, écrite en latin à l'occasion d'un don à l'Abbaye de Bonrepos fait par Vilaine de Rohan, Veuve de Richard, sire de la Roche-Jagu, porte la plus ancienne mention qui nous en ait été conservée.

Ensuite apparaît Prigent, puis en 1294, Richard, autre sires de la Roche-Jagu. Une défense ou maison forte devait alors exister sur le plateau dominant la vallée du Trieux, entre Pontrieux et Lésardrieux, à l'extrémité d'un éperon formé par cette vallée et un profond ravin garni d'étangs.

Cette position assurait, au Moyen Age, une protection naturelle et lui confère encore aujourd'hui
cette silhouette de forteresse, semblable aux burgs dominant le Rhin.

La construction du château tel que nous le connaissons a commencé du début du XVème siècle.

La succession des seigneurs de la Roche-Jagu nous les montre alliés aux plus grandes maisons de Bretagne : Rohan, Montfort, Malestroit, Coetmen, d'Acigné, Troguindy, du Parc du Fou, Plorec, Coetque, et... La dernière des d'Acigné de la Roche-Jagu épousa en 1684 le Duc de Richelieu : leurs fils, le maréchal de Richelieu, fut le plus illustre de tous les possesseurs du château.

Il fut élu à l'unanimité à l'Académie Française, bien qu'il n'ait jamais écrit -dit-on- que des billets doux... Homme d'esprit, ami de Voltaire, il se distingua toutefois également à la guerre, notamment à la bataille de Fontenoy.

Le 11 Septembre 1773, la vicomtesse de Tressan lui acheta la Roche-Jagu. Ce fut la seule fois où le château qui passa dans bien des mains par don ou succession fut aliéné par l'argent.

Le dernier don en date est celui du descendant de Mme de Tressan, le Vicomte d'Alès qui a donné le château au département des Côtes-du-Nord le 9 avril 1958.

Si les seigneurs de la Roche-Jagu y résidèrent pendant tout le XVème siècle et si, au XVIème siècle, Louis d'Acigné y demeura de 1554 à 1584, à partir du XVIIème siècle après la guerre civile et la peste qui désola la contrée, ils habitèrent plus volontiers à Rennes, Nantes ou Paris.

Ceci explique pourquoi le grand logis du XVème siècle n'a pas subi de transformation importante : au début du XIXème siècle, il était encore décoré de tapisseries et de meubles du XVIsiècle.

Au moment e sa cession au département, le château, sans entretien régulier, était en péril : la tour d'angle fut sauvée in extremis à la veille de la ruine.

Grâce à l'aide de l'Etat, du Conseil Général, aux Monument Historiques et aux Bâtiments de France, la restauration de la Roche-Jagu est l'exemple type d'une intervention faite en temps voulu.

Ici, le secours n'est pas arrivé trop tard : les fissures, les faux aplombs menaçant de s'effondrer, la couverture, la charpente, les planchers, les carrelages, les enduits, les vitraux, certaines fenêtres et portes, tout a été repris et consolidé : les abords, terrasse, cour, parc ont été aménagés.

Dès l'été de 1966, le château sauvé pouvait être ouvert au public; depuis, se sont succédés concerts, conférences et expositions.

Une exposition eut notamment pour thème : LES MANOIRS dont la "maison forte" de Ploëzal résume si bien les beautés et les espoirs de survivance.
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Le Château de la Roche Jagu

Dernier témoin d'une chaîne de sites défensifs bâtis entre Pontrieux et l'archipel de Bréhat, le château surplombe la vallée du Trieux.

La première forteresse probablement édifiée au XIè siècle, est détruite pendant les Guerres de Succesion du XIVème siècle.

Catherine de Troguindy, par autorisation ducale, encadre sa reconstruction à partir de 1405 pour livrer l'édifice que nous connaissons aujourd'hui.

La nouvelle architecture conserve sa fonction défensive, tout en s'imprégnant des influences de son temps : caractère résidentiel de la façade côté cour marquée par une recherche décorative au niveau des ouvertures et des 19 cheminées, inspirées du gothique flamboyant anglo-normand.

La Roche Jagu n'est ni un manoir, ni un grand château féodal.
C'est en réalité une « maison-forte » à vocation tantôt résidentielle, tantôt militaire.

A l'époque, les revenus seigneuriaux sont d'origine agricole (métairies) ou maritime (moulins, pêcheries) grâce à la proximité de l'estuaire du Trieux.

Durant le Xvème siècle, le château est successivement occupé par une garnison, des officiers de justice et de finance, pouis par des soldats de la Ligue.

Malgré ces Guerres de la Ligue, l'édifice ne subit pas de dégradations, à l'exception des dépendances situées dans la cour (écuries et logements).

A partir du XVIIè siècle, le château n'est plus habité en permanence, ce qui le préserve de modifications architecturales ultérieures.

Au XIXè siècle, la Roche Jagu est la propriété de la Famille d'Alès, qui l'exploite à des fins agricoles.

Classé monument historique en 1930, le château de la Roche Jagu devient, en 1958, la propriété du Conseil Général des Côtes d'Armor, à la suite d'une donation par le vicomte d'Alès.

Après une série de restaurations, le château ouvre ses portes au public en 1966.
infos conseil général

LA QUETE DU GRAAL

Derrière les jeux d'eau du bassin de la Préfecture, à Saint-Brieuc, faisant face à la cathédrale, est placé depuis 1976, le bas-relief dû au sculpteur Francis GUINARD : "la quête du Graal".

Réalisée dans le granit jaune de Languedias, cette oeuvre qui mesure 1,80m sur 12m, évoque en cinq scènes les aventures des chevaliers du Roi Arthur, les héros des romans courtois du cycle breton des XIIème et XIIIème siècles.

Avant de partir, les Compagnons de la Table Ronde prêtent serment sur les reliques, devant le roi Arthur : Galaad, le premier, puis Lancelot et Gauvain, tous les chevaliers font voeu d'entreprendre la quête du Graal
(d'après la signification chrétienne d'une légende d'origine celtique, le Graal est un vase mystérieux ayant contenu le sang du Christ. La joie de contempler ce trésor spirituel n'était accordée qu'à un être pur)
pendant au moins un an et un jour et davantage s'il le faut. Ils ne reviendront qu'après avoir découvert la vérité du vase précieux.

Il s'agit de la noble aventure spirituelle qui remonte de nos mémoires en contemplant les ruines des grandes abbayes bretonnes : recherche de la pureté du coeur, de ce qui est le plus haut dans l'homme, du sens de la vie qui fut, ici, traduit par des lignes architecturales, là , par l'élan de soi vers les autres. Le roi est triste et grave, car il sait que beaucoup de ses compagnons périront au cours de leur voyage...

Lancelot du lac prend congé de la Reine Guenièvre : la reine est éplorée car elle craint de ne jamais revoir son bel amour ; ils se quittent éperdus de tendresse.

Le contraste st voullu entre la grâce féminine, la douceur du visage de Guenièvre, la souplesse de son vêtement et la stature puissante de Lancelot, équipé, fermement prêt au départ.

Dans la nef de Salomon, sont assis les trois compagnons. La jeune fille "pucelle-qui-jamais-ne-mentit" présente aux trois chevaliers le baudrier tressé de ses cheveux, de pierres précieuses et d'or, qui remplacera le pauvre baudrier d'étoupe, afin que puisse s'accomplir la prédiction : nul ne pourrait sortir l'épée de son fourreau avant cette substitution.

Dès que l'échange est fait, Galaad le pur tire aisément l'épée de l'étrange baudrier qu'il ceint et avec laquelle il accomplira des merveilles. Cette scène, située au centre de la frise est empreinte de sérénité : la mer est calme, les personnages également.

Apparaît ensuite un combat de chevaliers. Chevaliers sans noms qui symbolisent tous les autres, ainsi que les aventures innombrables recherchées par les compagnons. Ici, tout est force et fougue.

Enfin, Galaad, Bohort et Perceval au coeur pur ont découvert avec le Graal, la vérité faite d'innoncence et de force.




les sept-saints-dormants d'éphèse

Vers 1950, fut découvert aux Archives Départementales, un acte daté du 22 Juillet 1707 (jour de la Sainte Madeleine) et citant la chapelle des Sept-Saints-Dormants élevée à Vieux-Marché, en la paroisse de Plouaret.

Le mot "dormants" mettait fin à un doute sur l'origine des Sept-Saints.

On les avait crus bretons pendant le XIXème siècle et nommés Malo, Brieuc, Tugdual, Pol , Aurélien, Corentin et Paterne, comme les sept premiers évêques.

Or, ils étaient d'Asie Mineure. A la suite de ses recherches sur le lien profond qui unit l'église orientale et l'église occidentale, Louis Massignon (orientaliste née à Nogent sur Marne en 1883, mort à Paris en 1962, inhumé à Pordic. Il séjournait souvent à Pordic), Professeur au Collège de France, organisa l'étonnant pélerinage islamo-chrétien qui a lieu le dernier dimanche de Juillet à Vieux-Marché.

Les Septs-Saints-Dormants étaient 7 jeunes gens d'Ephèse, ville située sur la rive grecque de l'Asie, aujourd'hui Turque.. Ils furent enterrés vivants dans une caverne, près du tombeau de Madeleine au cours du 1er siècle de notre ère, pour avoir refusé de renier Jésus.

Leur nom, ltinisé, est Maximilianus, Iamblichus, Martolos, Dyonisius, Ioannes, Ekhsakoustodianus, Antonius, leur chien, gardien de leur sommeil, se nommait Qitmir.

Car les Sept-Saints ne moururent pas : ils dormirent 309 ans, à l'abri de toute corruption du corps et de l'esprit, aux côtés de Madeleine, ce premier témoin de la Résurrection du Christ.

Alors, ils se réveillèrent quelques heures et constatèrent que le monde était évangélisé comme il l'avait tant espéré. Mais ce monde là ne croyait plus à la résurrection : conscients des "retournements" dus aux cycles de l'Histoire, ils préférèrent mourir, malgré leur impatience de justice universelle, pour attendre la résurrection générale et revoir ceux qu'ils avaient aimés.

Les commerçants orientaux qui suivaient la route de l'étain vers les iles Scilly et l'Irlande, faisaient étape à Vieux-Marché. Ils apportèrent avec leur foi, cette preuve de la Résurrection la plus fondamentale pour les musulmans : la résurrection des Septe-Saints-Dormants d'Ephèse

Dans le monde celtique, récemment évangélisé, ils retrouvèrent tout naturellement le culte de Marie qui était si longtemps restée cachée à Ephèse avant son Assomption et avait connu, elle aussi, une dormition.

Il y avait au lieu-dit du Stiffel, une source vénérée depuis des temps immémoriaux. C'est juste à cet endroit qu'avait été bâti un dolmen, sépulture de justes païens, devenu également lieu de culte. Sans rien changer à la crypte originelle et respectant le dolmen (les conciles n'avaient pas encore interdit ce procédé), les chrétiens célébrèrent à la fois les sept jeunes martyrs d'Ephèse et celui de Marie, mère de Dieu. Puis ils élevèrent une chapelle au-dessus de la crypte dolmen où l'on peut voir encore aujourd'hui les statues des Sept-Saints-Dormants..

Et pendant des siècles, les Sept-Saints-Dormants et Marie, furent priés sur l'emplacement du lieu sacré de la préhistoire.


mercredi 21 octobre 2009

EN VISITANT LE DEPARTEMENT

C'est dans le rayonnage d'une bibliothèque d'un petit village des Côtes d'Armor que j'ai découvert un petit volume publié par le Conseil Général des Côtes-du-Nord en 1982 qui reprenait en condensé sans suivre l'ordre chronologique des publications périodiques antérieures relatant des faits touchant l'histoire du département, mais celui de l'histoire.

"De septembre 1976 à Septembre 1981, le Service d'Information des Maires a publié 55 n°s de "La Lettre d'Information des Maires", destinés à tenir les Maires au courant des évènements administratifs.

A la suite de ce qui avait un intérêt d'actualité, la dernière page était consacrée, en général, à un fait touchant l'Histoire du département. "En visitant le département, rappelez-vous l'Histoire..." est une rubrique qui a gardé une utilité permanente pour les lecteurs. Aussi avaient-ils été nombreux à souhaiter relire ces pages et à en demander une nouvelle diffusion.

Ce volume reprend le récit de quelques évènements, la monographie de personnages connus ou mal connus. Il importait que l'on connaisse leurs valeurs artistiques et culturelles.
"

Le Directeur de la Publication fut Charles JOSSELIN, Président du Conseil Général, le texte de ces articles avait été rédigé par M. Maryvonne JOUVE-QUEMAREC, responsable du Service d'Information des Maires, au moyen d'une documentation fournie par les Archives Départementales, collectée par Mle RAULT MAISONNEUVE sous la direction de Régis de SAINT-JOUAN. Les textes dactylographiques sont dues à Marie-José DEMOY.

Le souhait de Charles JOSSELIN, Président du Conseil Général avait été
"Je souhaite que beaucoup de responsables locaux trouvent un nouveau plaisir à relire ces pages qu'ils avaient rencontrées dans la "Lettre des Côtes-du-Nord" et que l'intérêt s'étende jusqu'au public et, particulièrement, aux élèves des écoles, afin qu'elles soient utilisées dans les Services éducatifs comme une heureuse introduction à l'enseignement de l'Histoire."










Je n'ai pas tout repris mais j'ai sélectionné des témoignages historiques qui m'ont intéressé, j'espère qu'il en sera de même pour vous et que vous prendrez plaisir à les
parcourir.